Compte tenu de l’allongement de la durée de vie des Français et de la croissance forte et continue des classes d’âge les plus élevées, les pouvoirs publics ont estimé qu’il était nécessaire de mettre en place un certain nombre de mesures afin de répondre aux nouveaux besoins entraînés par le vieillissement de la population. La loi d’adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015 s’est penchée ainsi sur la question des conditions de vie de nos « aînés ». Tour d’horizon des mesures introduites en matière de logement.
Financement des travaux d’adaptation des logements
Afin de maintenir le plus longtemps possible les personnes âgées à leur domicile, l’État s’est fixé comme objectif de rénover, avec le concours de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) et l’Agence nationale de l’habitat (Anah), pas de moins de 80 000 logements privés d’ici à 2017. Pour y parvenir, plusieurs millions d’euros ont été attribués à ces organismes.
Réalisation de travaux dans le logement loué
En principe, un locataire ne peut pas transformer le logement dans lequel il vit sans demander l’accord écrit du propriétaire. À défaut d’accord, ce dernier peut exiger du locataire, à son départ, une remise en l’état ou conserver à son bénéfice les transformations effectuées sans que le locataire puisse réclamer une indemnisation au titre des frais engagés.
Incitation à la cohabitation intergénérationnelle
La cohabitation intergénérationnelle consiste pour une personne âgée à mettre à la disposition d’un jeune une chambre dont elle n’a pas l’utilité. La seule contrepartie pour le locataire étant de rendre quelques services au senior qui l’héberge. Un bon moyen de pallier la perte d’autonomie de nos aînés et de lutter contre les difficultés d’accès au logement des étudiants. À ce titre, le gouvernement s’engage à remettre dans les 12 prochains mois un rapport au Parlement qui proposera un régime juridique adapté à ce nouveau modèle d’échange et des moyens pour assurer sa promotion.