Comme chacun le sait, en raison du profond désaccord entre le gouvernement et les salariés de la SNCF quant à la réforme du groupe ferroviaire, les syndicats ont récemment déposé un préavis de grève. Un mouvement social qui a débuté par de fortes perturbations le 3 avril et qui, selon le calendrier dévoilé sur le site Internet de la SNCF, devrait s’étendre jusqu’au 28 juin à raison de 2 jours de grève suivis de 3 jours travaillés. De quoi perturber le bon fonctionnement des entreprises… En effet, il est fort probable que la diminution, voire l’interruption du trafic ferroviaire, ne permette pas aux salariés d’embaucher à l’heure prévue ou même de se rendre jusqu’aux portes de l’entreprise. Alors comment gérer ces retards et absences et quelles solutions mettre en place pour éviter la désorganisation de l’entreprise ?
Des heures de travail perdues non rémunérées
Le Code du travail ne prévoit pas de règles spécifiques en cas de retard ou d’absence liés à une grève dans les transports en commun. Et, en pratique, dès lors que vos salariés vous préviennent de leur retard ou de leur absence pour ce motif, vous ne pouvez pas, en principe, les sanctionner.
Des solutions pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise
Plusieurs solutions s’offrent à vous pour limiter les retards et les absences liés à la perturbation du trafic ferroviaire, et donc assurer le bon fonctionnement de l’entreprise.